Intervention pour maintenir le
séjour de réunionnais en auberge de jeunesse
Publié le : 04/03/2006
CONFIRMATION DE RESERVATION
du 16 au 19 mars 2006
Auberge de jeunesse de la cité des sciences
A la suite de l'article du Journal de l'Ile de La Réunion de ce jour faisant état de la décision initiale de la direction de "l’auberge de jeunesse de la Cité des sciences" situé au Pré Saint-Gervais (93- Seine-Saint-Denis) de refuser des jeunes réunionnais dans leur établissement et face au sentiment d'indignation et d'incompréhension qui s'en est suivi au niveau de nos internautes sur ce forum et de toute la population réunionnaise en générale, la Direction de l'établissement, mal informée des risques réels de l'épidémie et de la maladie du chikungunya à décidé de revenir sur sa position et accepte de recevoir les jeunes réunionnais dans son établissement.
Nous leur remercions de leur nouvelle décision et remercions également le Journal de l'Ile pour nous avoir rapporté cette situation.
Nous ne pouvons qu'inciter tous les particuliers et professionnels métropolitains à venir s'informer de la réalité du virus chikungunya et de ses conséquences tant sur la santé physique de la population qu'économique de l'île et à prendre leurs décisions en conséquence, tant pour accepter ou refuser d'aller séjourner dans ce département que pour accepter ou refuser de recevoir des habitants de la Réunion en métropole en fonction des RISQUES REELS encourus aussi bien sur l'île que sur le continent, en fonction des dates et des localisations géographiques.
Nous souhaitons un bon séjour à nos jeunes compatriotes réunionnais et leur recommandons d'éviter tout déplacement inutile les jours qui précèdent leur départ et de se protéger contre d'éventuelles piqûres de moustiques.
Même si l'Aedes Albopictus ne sévit pas dans les couloirs du métro parisien, il est préférable de ne pas déclarer la maladie en métropole, ce qui aurait pour conséquence d'augmenter l'inquiétude de nos compatriotes métropolitain pas toujours bien informés des risques réels de cette maladie et de réconforter tous ceux qui n'attendent qu'une occasion pour mettre l'île en quarantaine sanitaire.
Cette décision d'une gravité extrême ne sera prise que si l'urgence sanitaire tant locale qu'internationale l'exige, ce qui, au vu de nos connaissances actuelles sur cette épidémie, n'est pas d'actualité.
Jean-Hugues MAUSOLE
Fondateur de l'ICIP www.chikungunya.net